jeudi 24 juillet 2014

Prélude à un cri, de Jim Nisbet


Résumer une histoire de Nisbet est toujours difficile, tant ses romans échappent à tous les codes du genre, en l’occurrence le thriller. Comment dire ? L'atmosphère de ce pavé de 600 pages en petits caractères fait penser aux films les plus gores de Quentin Tarantino, du style Boulevard de la mortOui, je préfère vous prévenir tout de suite, certaines scènes sont hard, sanglantes, saignantes. Et le dénouement est une vraie boucherie. De même, l'écriture de Nisbet est très complexe, parfois trop d'ailleurs, mais ce style sophistiqué permet de plonger au plus profond dans son univers complètement à part. Bref, si vous avez envie de "mouiller le maillot", allez-y ! Vous ne serez pas déçus. Tout au long de l'histoire, on oscille entre l'humour noir et l'horreur pure, le fou-rire et la stupeur.


L'anti-héros de cette histoire est alcoolique, feignant, accroc aux prostituées; Un soir, il se laisse séduire par une femme fatale, et se retrouve le lendemain dans un sac de couchage mauve avec un rein en moins. Je ne vous en dis pas plus. Ce n'est pas toujours évident à lire, mais ça ne laisse pas indifférent. Les romans de cet auteur dégagent une atmosphère particulière, inimitable.

Jim Nisbet, Prélude à un cri, Rivages, 610 pages, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Freddy Michalski, sorti en 1997 (Etats-Unis et France)

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