Le Prieuré de Crest est le deuxième polar que je lis de Sandrine Destombes, après avoir dévoré Les Jumeaux de Piolenc. Clairement l'un de mes romans préférés lus en cette année 2023. J'ai été à la fois captivé et bouleversé par ce polar abordant des thèmes qui me sont chers. Mais j'ai décidé d'aborder Le Prieuré de Crest comme si c'était le premier roman que je lisais de Sandrine Destombes. Afin d'éviter toute comparaison entre les deux livres. Afin d'éviter d'être, quelque part, forcément déçu par Le Prieuré de Crest, tellement j'ai aimé Les Jumeaux de Piolenc.
Cette histoire commence par un banal contrôle effectué par le sous-lieutenant Benoit sur une route de campagne près de Crest dans la Drôme. Le gendarme vient d'arrêter une conductrice qui roulait un peu trop vite.
Celle-ci est accompagnée d'une petite fille, qui tient des propos incohérents et inquiétants. La conductrice prend la fuite, s'ensuit une course-poursuite qui finira mal. La femme décède et la petite fille est transportée à l'hôpital en urgence. Puis kidnappée par un groupe de femmes déterminées. Commence alors pour Benoit et l'équipe du capitaine Daloz une autre course-poursuite pour retrouver la petite fille. Et comprendre les motivations de ces femmes dont l'existence semble tourner autour d'un Prieuré dirigé par l'énigmatique Joséphine Ballard.
Sandrine Destombes orchestre un page-turner classique et efficace, qui rend clairement hommage au travail de la gendarmerie et de la police en général. C'est bien mené, et bien écrit dans un style limpide et alerte. L'intrigue est globalement prenante, haletante mais quand même un peu tirée par les cheveux. On va dire que l'autrice ne lésine pas sur le romanesque, c'est le moins que l'on puisse dire.
Je me suis engagé à ne pas faire de comparaison entre Les Jumeaux de Piolenc et Le Prieuré de Crest, mais j'ai clairement ressenti moins d'émotions à la lecture de celui-ci. J'ai été moins captivé, mais cela reste un bon polar qui se lit sans problème.
Sandrine Destombes, Le Prieuré de Crest, Pocket, 366 pages, sorti pour la première fois en France en 2018.
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