Et si les Etats-Unis subissaient des attaques terroristes sans précédent ? Et si
la plupart des villes américaines étaient littéralement rayées de la carte par
des bombes atomiques ? Et que viendraient faire dans cette histoire un minable
détective privé et sa soupirante ? Vous le saurez en lisant le dernier roman de
l’atypique Russell Greenan, auteur culte de C’est arrivé à Boston? et de La nuit
du jugement dernier.
Avec ce vieux bonhomme - 90 ans en 2015 - qui réside
désormais à Rome, on ne sait jamais où on va, on peut s’attendre à tout sauf à
être déçus ! Ses romans sont toujours placés sous le signe de l’originalité,
permettant à l’auteur de livrer sa vision singulière du monde contemporain, et
notamment de l’Amérique Post-11 septembre, qui est tombée dans la paranoïa la
plus totale.
L’horreur au cœur de la nuit raconte entre autre ce que deviendrait l’Amérique si elle basculait dans le chaos le plus total, et le scénario catastrophe imaginé par l’auteur fait froid dans le dos. La description du chaos est minutieuse et implacable. Ce qui me permet d’enchaîner sur le style d’écriture singulier de Russell Greenan. Au premier abord, l’écriture est précise, clinique, chaque phrase véhicule une quantité stupéfiante d’informations. Greenan a le sens du détail, et décrit des faits et leurs conséquences.
Cependant, l’auteur fait en même temps preuve d’un sens de l’humour dévastateur, désabusé. Un humour noir, et cynique. Certaines phrases sont assénées telles des uppercuts que les personnages du livre prennent de plein fouet. C'est donc un polar atypique, tendu et bien mené, avec un final haletant.
L’horreur au cœur de la nuit raconte entre autre ce que deviendrait l’Amérique si elle basculait dans le chaos le plus total, et le scénario catastrophe imaginé par l’auteur fait froid dans le dos. La description du chaos est minutieuse et implacable. Ce qui me permet d’enchaîner sur le style d’écriture singulier de Russell Greenan. Au premier abord, l’écriture est précise, clinique, chaque phrase véhicule une quantité stupéfiante d’informations. Greenan a le sens du détail, et décrit des faits et leurs conséquences.
Cependant, l’auteur fait en même temps preuve d’un sens de l’humour dévastateur, désabusé. Un humour noir, et cynique. Certaines phrases sont assénées telles des uppercuts que les personnages du livre prennent de plein fouet. C'est donc un polar atypique, tendu et bien mené, avec un final haletant.
Russell Greenan, L’horreur au cœur de la nuit, Rivages, 400 pages, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Frédéric Grellier, sorti en 2013 en France.
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