mercredi 20 septembre 2017

Mort un dimanche de pluie, de Joan Aiken


Nous sommes dans les années 70 en Angleterre, Jane vient de s'installer avec son mari, sa petite fille et son fils nouveau né dans une maison en pleine campagne bucolique anglaise. Un cadre à priori idyllique, au calme, pour cette petite famille en apparence tranquille et heureuse. Sauf que cette vie paisible va prendre fin avec l'arrivée d'un couple inquiétant. Qui va s'acharner à pourrir l'existence de la jeune femme. Dans le même temps, le mari de Jane devient de plus en plus distant et colérique. L'été de la peur commence pour Jane, jusqu'au dénouement final, riche en suspense et en rebondissements, c'est le moins que l'on puisse dire. C'est bien simple, j'ai dévoré ce court roman à suspense de bout en bout. Un récit entre chien et loup, éblouissant de sauvagerie. 

Joan Aiken excelle à distiller l'angoisse, à tendre petit à petit l'atmosphère, à l'alourdir de détails en apparence anodins. En apparence seulement. Tout est subtilement et efficacement contrôlé de la part de l'auteure qui nous dévoile petit à petit l'atroce vérité. Le style d'écriture est précis, clinique, implacable, au service d'un récit de plus en plus oppressant au fil des pages. Et la course-poursuite qui conclut l'histoire est haletante, à couper le souffle. Mieux vaut ne pas être cardiaque, si vous voulez terminer ce roman à suspense. Au final, Mort un dimanche de pluie est un classique à lire, et à relire, incontournable, indémodable. Pour les fans de Patricia Highsmith, Mary Higgins Clark, ou encore Ruth Rendell !

Joan Aiken, Mort un dimanche de pluie, Rivages, 150 pages, traduit de l'anglais par Geneviève Lebaut, sorti en 1972 (Angleterre) 1978 (France)

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