vendredi 26 août 2022

Fenêtre sur crime, de Linwood Barclay

 

Linwood Barclay est un écrivain prolifique, très prolifique, à l'instar des Harlan Coben, Michael Connelly, Jonathan Kellerman et autres Lisa Gardner et John Grisham. Et je trouve que la qualité de ses productions n'est pas toujours au rendez-vous. J'ai bien aimé Cette nuit-là et Crains le pire, beaucoup moins Les Voisins d'à côté et Mauvais pas, ou encore Ne la quitte pas des yeux. Depuis le début de sa carrière d'écrivain, l'auteur s'est positionné sur ce que j'appelle le thriller commercial par excellence, le fast book, vite lu, vite oublié. Rien de péjoratif dans ce que je décris, il faut avoir du talent pour écrire ce type de livre, notamment pour imaginer et construire des intrigues machiavéliques, riches en suspense et en rebondissements incessants. 


La qualité des intrigues est donc primordiale, la façon de raconter l'histoire et de camper des personnages souvent ordinaires auxquels les lecteurs peuvent s'identifier aussi. Mais comme Linwood Barclay applique toujours la même recette, les ingrédients qui la composent doivent être de qualité, sinon le plat servi sera bien fade. Très clairement Fenêtre sur crime fait partie des très bon crus de l'auteur, c'est même probablement l'un de ses meilleurs romans. 

Je vous résume brièvement l'intrigue: Ray Kilbride revient dans sa ville natale suite au décès accidentel et donc soudain de son père. Ray a un frère, Thomas, atteint de schizophrénie, qui vit reclus dans sa chambre et passe ses journées sur son ordinateur à parcourir virtuellement le monde en utilisant un programme de cartes intéractives. Mais un jour, en se "baladant" dans les rues de Manhattan, le jeune homme est persuadé d'avoir aperçu une scène de meurtre à travers la fenêtre d'un immeuble. Ray et Thomas se retrouvent alors embarqués dans une histoire stupéfiante mais surtout terrifiante.  

Fenêtre sur crime coche toutes les cases du roman à suspense impossible à lâcher: des personnages attachants, une intrigue diabolique, tordue, un style d'écriture alerte, de l'action, du suspense et des rebondissements incessants jusqu'à la toute dernière page du livre. Oui la dernière page. Le twist final auquel on ne s'attend pas du tout. Enfin, moi en tout cas, je n'ai rien vu venir. Au final, un Linwood Barclay au mieux de sa forme délivre un très bon page-turner, qui m'a fait monter le palpitant plus d'une fois. 

Linwood Barclay, Fenêtre sur crime, J'ai Lu, 544 pages, traduit de l'anglais (Canada) par Renaud Morin, sorti en 2012 (Canada) 2014 (France)

Du même auteur sur ce blog:

Je vous conseille aussi:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire