Linwood Barclay a rencontré le succès avec
son premier roman publié en France, Cette nuit-là. Ont suivi deux opus très
moyens, Les voisins d’à côté et Ne la quitte pas des yeux. Je n’étais donc pas
très motivé pour lire Crains le pire, mais je l’ai quand même emprunté à ma
bibliothèque, histoire de donner une dernière chance à cet auteur, dont
j’apprécie quand même beaucoup le style d’écriture.
Une écriture simple,
directe, sans fioritures, une fluidité et une dextérité remarquables dans la
conduite de ses récits à suspense. Et heureusement que j’ai insisté, sinon je serais passé à côté de son thriller le plus réussi à ce jour. Le plus intense, le plus ambitieux, le plus palpitant.
Pourtant, les bases sont les mêmes que dans les premiers romans: une narration à la première personne du singulier, un héros ordinaire, monsieur tout le monde, à qui le lecteur peut s’identifier, et qui va devoir faire face à la disparition inexpliquée d’un membre de sa famille, ici sa fille.
Mais l’intrigue est très bien ficelée, les dialogues percutants, le suspense crescendo, le final haletant. Un très très bon thriller psychologique, dans la lignée des meilleurs Harlan Coben. C'est sans prise de tête, c'est le polar à mettre dans votre valise si vous partez en vacances à la mer !
Linwood Barclay, Crains le pire, J'ai lu, 509 pages, traduit de l'anglais (Canada) par Marieke Merand-Surtel, sorti en 2009 (Etats-Unis) 2012 (France)
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