mardi 22 juillet 2014

Les anges de New York, de R. J. Ellory


Après le spectaculaire Les anonymes, R. J. Ellory s’attaque cette fois-ci au NYPD (New York Police Department), et produit une oeuvre grandiose, puissante, et surtout bouleversante du début à la fin. Son récit très noir est d’une rare profondeur, Ellory nous offre son roman le plus abouti. On se laisse entraîner dans la lente narration hypnotisante de l’auteur, conteur hors pair, et surtout dialoguiste de talent. 

Au menu, une enquête palpitante sur des meurtres en série de jeunes adolescentes, et une radiographie féroce de la police new yorkaise de ces trente dernières années. Mais surtout l’auteur nous offre le portrait déchirant d’un homme en quête de justice et de rédemption, un policier tellement humain, qui va traquer un tueur en série, au péril de sa santé physique et mentale. 

Un personnage qui fait penser, dans la filmographie new yorkaise, aux célèbres Serpico, Vincent Hanna (Heat), en encore Stanley White (L'année du dragon).

L’atmosphère générale du roman est très noire (on pense à Dennis Lehane, ou encore James Ellroy), le suspense crescendo, et le dénouement final bouleversant. Un très beau roman noir, que je recommande vivement.

R. J. Ellory, Les anges de New York, Le Livre de Poche, 672 pages, traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau, sorti en 2010 (Angleterre) 2012 (France)