"Henry pensa à Evan. L'homme lui manquait, et bien qu'il ne rechignât pas à exprimer ses sentiments, peut-être lui manquait-il plus qu'il n'aurait été prêt à l'avouer. Quand bien même il aurait choisi d'en parler, qu'aurait-il pu en dire ? Que l'une des personnes qui comptaient le plus dans sa vie était un criminel qu'il avait fréquenté durant moins de trois ans ? Ça n'avait pas de sens."
Mais pour Henry, une promesse est une promesse, faite à Evan, qui ne sortira jamais de prison. Henry a promis de remettre une lettre à la fille d'Evan. Le problème, c'est qu'Evan n'a jamais vu sa fille. Il ne sait pas où elle vit. Et la seule personne qui pourrait aider Henry dans sa recherche s'appelle Carson, le frère d'Evan. Carson, un homme énigmatique, inquiétant, qui n'est autre que le shérif de Calvary, une petite ville perdue au fin fond du West Texas. Carson, qui semble régner en maître cruel sur sa ville natale, et qui n'a pas l'intention d'aider Henry à retrouver la fille de son frère, bien au contraire. C'est bien connu, il y a des vérités que l'on doit taire !
R.J. Ellory fait partie de ces rares auteurs capables de maintenir un bon niveau de qualité de ses écrits. Je n'ai jamais été déçu par cet auteur qui poursuit avec talent son exploration de l'Amérique d'hier et d'aujourd'hui. R.J. Ellory alterne le bon - Seul le silence, Les Neuf Cercles - le très bon - Les anonymes, Mauvaise étoile, Les Assassins - et le très très bon, voire même le chef d'oeuvre : Les anges de New York (à ce jour, mon roman préféré de l'auteur), et Le Chant de l'assassin. Un roman noir historique qui va vous procurer des émotions fortes avec son intrigue riche en rebondissements et fausses pistes. Peut-être le roman le plus attachant, le plus émouvant de l'auteur.
Mention toute spéciale à la construction très subtile, très habile du récit. Ou plutôt du double récit. En effet, se chevauchent en permanence deux histoires: celle qui se déroule dans le présent, à savoir la quête d'Henry Quinn pour retrouver la fille d'Evan Riggs; Et celle qui se déroule dans le passé, sorte de chronique familiale qui sent la poudre et l'atmosphère viciée d'une petite ville perdue en plein désert texan. Et ici, dans ce roman poignant, plus que jamais, connaître le passé permet de comprendre le présent.
Comme souvent chez R.J. Ellory, La force de ce roman puissant ne réside pas dans l'originalité de son intrigue plutôt classique, mais bien dans la psychologie fouillée des personnages, et dans la façon dont l'auteur raconte son histoire: avec brio, finesse psychologique, panache et une sensibilité incroyable. Le ton est toujours juste, le suspense savamment dosé, notamment grâce à ce chevauchement d'histoires. En outre, R.J. Ellory est un dialoguiste de talent, et un meneur d'intrigues hors pair. Certains passages atteignent des sommets d'intensité dramatique.
Au final, Le Chant de l'assassin est clairement un très bon cru, on y retrouve tout ce qui fait la force de ce grand écrivain qu'est R.J. Ellory. Qui revisite à sa manière l'histoire des USA. Le Chant de l'assassin appartient à ces romans qui privilégient les atmosphères réalistes et la dureté des rapports humains et qui, ce faisant, se distinguent des purs romans criminels. Gros coup de coeur pour ce roman complexe, intelligent, voire même philosophique par certains aspects !
Mais pour Henry, une promesse est une promesse, faite à Evan, qui ne sortira jamais de prison. Henry a promis de remettre une lettre à la fille d'Evan. Le problème, c'est qu'Evan n'a jamais vu sa fille. Il ne sait pas où elle vit. Et la seule personne qui pourrait aider Henry dans sa recherche s'appelle Carson, le frère d'Evan. Carson, un homme énigmatique, inquiétant, qui n'est autre que le shérif de Calvary, une petite ville perdue au fin fond du West Texas. Carson, qui semble régner en maître cruel sur sa ville natale, et qui n'a pas l'intention d'aider Henry à retrouver la fille de son frère, bien au contraire. C'est bien connu, il y a des vérités que l'on doit taire !
R.J. Ellory fait partie de ces rares auteurs capables de maintenir un bon niveau de qualité de ses écrits. Je n'ai jamais été déçu par cet auteur qui poursuit avec talent son exploration de l'Amérique d'hier et d'aujourd'hui. R.J. Ellory alterne le bon - Seul le silence, Les Neuf Cercles - le très bon - Les anonymes, Mauvaise étoile, Les Assassins - et le très très bon, voire même le chef d'oeuvre : Les anges de New York (à ce jour, mon roman préféré de l'auteur), et Le Chant de l'assassin. Un roman noir historique qui va vous procurer des émotions fortes avec son intrigue riche en rebondissements et fausses pistes. Peut-être le roman le plus attachant, le plus émouvant de l'auteur.
Mention toute spéciale à la construction très subtile, très habile du récit. Ou plutôt du double récit. En effet, se chevauchent en permanence deux histoires: celle qui se déroule dans le présent, à savoir la quête d'Henry Quinn pour retrouver la fille d'Evan Riggs; Et celle qui se déroule dans le passé, sorte de chronique familiale qui sent la poudre et l'atmosphère viciée d'une petite ville perdue en plein désert texan. Et ici, dans ce roman poignant, plus que jamais, connaître le passé permet de comprendre le présent.
Comme souvent chez R.J. Ellory, La force de ce roman puissant ne réside pas dans l'originalité de son intrigue plutôt classique, mais bien dans la psychologie fouillée des personnages, et dans la façon dont l'auteur raconte son histoire: avec brio, finesse psychologique, panache et une sensibilité incroyable. Le ton est toujours juste, le suspense savamment dosé, notamment grâce à ce chevauchement d'histoires. En outre, R.J. Ellory est un dialoguiste de talent, et un meneur d'intrigues hors pair. Certains passages atteignent des sommets d'intensité dramatique.
Au final, Le Chant de l'assassin est clairement un très bon cru, on y retrouve tout ce qui fait la force de ce grand écrivain qu'est R.J. Ellory. Qui revisite à sa manière l'histoire des USA. Le Chant de l'assassin appartient à ces romans qui privilégient les atmosphères réalistes et la dureté des rapports humains et qui, ce faisant, se distinguent des purs romans criminels. Gros coup de coeur pour ce roman complexe, intelligent, voire même philosophique par certains aspects !
R.J. Ellory, Le Chant de l'assassin, Editions Sonatine, 496 pages, traduit de l'anglais par Claude et Jean Demanuelli, sorti en 2015 (Angleterre) 2019 (France)
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