Souvent inattendus, les romans de Jean-Christophe Grangé sont placés sous le signe de traques peu ordinaires. L'auteur aime aussi les personnages de flics borderline et de tueurs sanguinaires et machiavéliques. Dans La Terre des Morts, le flic borderline s'appelle Stéphane Corso et le tueur s'appelle Philippe Sobieski. Le commandant Corso est chargé d'enquêter sur des meurtres rituels commis contre des streap-teaseuses. Le suspect principal, Philippe Sobieski, un artiste peintre renommé, a longtemps fait de la prison pour avoir commis une multitude de méfaits, dont le meurtre sauvage d'une jeune femme. Stéphane Corso, lui-même ancien délinquant devenu flic, va tout faire pour prouver la culpabilité de Sobieski. Le duel entre les deux hommes s'annonce fratricide.
Avec ce doute qui persistera jusqu'à la fin du roman. Ce doute sur la culpabilité de Philippe Sobieski. Ce doute qui m'a vraiment tenu en haleine. L'auteur a construit une intrigue diabolique et taillée au couteau. Une bombe textuelle survitaminée. Un savoureux cocktail de scènes d'action et de dialogues percutants et bien sentis.
Au final, La Terre des Morts est une histoire stupéfiante mettant en scène des personnages hors normes. C'est un roman trépidant, haletant à l'écriture musclée. Bref, un très bon cru.
Jean-Christophe Grangé, La Terre des Morts, Le Livre de Poche, 665 pages, sorti pour la première fois en 2018.
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