«Une fin à la Shutter island» est carrément
devenue une expression courante pour désigner un roman avec une chute
inattendue, stupéfiante, imprévisible. Bref, ce que l’on attend d’un récit à
suspense. Shutter island, qui mélange habilement les
sous-genres du polar - thriller psychologique, roman historique, roman noir –
est devenu un classique du genre. Avec donc l'une des chutes les plus stupéfiantes dans l'histoire du polar. Nous sommes dans les années cinquante. Au large de
Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un hôpital psychiatrique
pour assassins.
Le Marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été
appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes,
Rachel Solando, manque à l'appel.
Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule
fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une
feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres
sans signification apparente.
Le fait que l’action du roman se déroule sur une île sinistre crée un climat angoissant, oppressant, claustrophobe; la tension est croissante, et l’écriture talentueuse de Dennis Lehane fait le reste. Je classe ce roman dans la catégorie Suspense, mais l’histoire est franchement noire. Brillamment adapté au cinéma par Martin Scorsese, avec Leonardo Di Caprio dans le rôle principal.
Dennis Lehane, Shutter island, Rivages, 400 pages, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, sorti en 2003 (Etats-Unis) 2004 (France)
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